mercredi 24 mars 2010

journée Toros !


Toros ! Olé ! C'est comme ça, figurez-vous, qu'on dit taureau en espagnol. Quelle langue amusante. Mais avant d'en arriver aux arènes, nous sommes passés par la cathédrale. Ce matin. La Giralda, qu'on l'appelle. M. Berthet était le seul à rire en disant que ça devrait s'écrire avec un "y", tellement ça tourne. C'est une matière amusante, le français.

Bon, trève de plaisanteries. C'était impressionnant. Tellement grand, et haut, et large, et profond, et tout, qu'on n'en voyait pas le bout. On nous a dit que c'était "gothique". Les voûtes croisées en arcs, les plafonds et les chapiteaux de colonnes sculptés, la disposition des chapelles. Les profs en parlaient à leur aise, nous disant que ça se reconnaissait tout de suite, mais nous, on n'était pas nés, au XIIè siècle. Enfin, il y avait aussi des orgues, incroyables, très grands, vraiment très grands, comme une flûte de pan pour le géant vert. Et puis aussi le tombeau de Christophe Colomb. Un des deux. Non qu'il y eût deux Christophe Colomb, mais il y a un autre tombeau en République Dominicaine, paraît-il. C'est tout de même bizarre, qu'on ait sorti Yves Montand de son caveau pour une histoire d'héritage et qu'on n'arrive pas à se mettre d'accord sur Christophe Colomb. Après le bas de la cathédrale, on est monté dans la tour. C'était un ancien minaret, reconverti en clocher. Mais il paraît que les minarets, c'est un truc qu'on a inventé pour copier les clochers. Les trois cultures, quoi. Allez vous y retrouver. J'ai bien compté les étages. Il y en avait 47. Quand on est arrivés en haut, on voyait toute la ville, c'était magnifique. A ce moment de la journée, il faisait encore beau.

On était bien fatigués, alors on a essayé de repérer le Burger le plus proche, d'en-haut, et puis, malins, on s'est assis en attendant que les profs se fatiguent aussi. Cette fois, les sandwiches étaient aux oeufs et aux frites molles. Mme Van Wijk, elle disait "tortilla con patatas", et au début on a cru qu'elle cherchait une embrouille avec une dame qui bouchait la sortie.

L'après midi, on a filé vers les arènes, parce qu'on n'était pas en avance sur le planning. On s'était beaucoup assis. C'était très beau. On nous a tout expliqué très vite. Les jours de tauromachie, la succession des matadors, picadors, banderillators, tous les moyens de pigougner le taureau pour bien l'énerver et le faire courir en pleurant comme une espagnole. Les arènes de Séville peuvent contenir 14000 personnes. Même le roi vient de temps en temps. Il est là demain pour récompenser le meilleur étudiant d'Espagne, qui va gagner 3000 E et un bisou du roi. La classe! Nadjid nous demande de dire que c'était vachement bien de découvrir comme ça une autre culture et des pratiques qu'on ne connaissait pas du tout, que c'est une façon de s'ouvrir au monde. Je crois qu'il fait un peu de lèche. Et puis, "vachement bien", pour la tauromachie...

En fin de journée, nous avons essuyé une averse, comme dit Mme Party. Elle a bien de la chance, Mme Party, d'essuyer les averses, parce que nous, on a trouvé que ça mouillait pas mal. On s'est caché sous un porche, et puis c'est passé. On commençait à être un peu fatigués quand on est allé au parc Geronimos, où on a pu s'asseoir sur plein de bancs différents, où il y avait des mosaïques représentant les grandes villes d'Espagne. Nous, on s'est assis sur Cordoba. Demain, c'est là qu'on va.

2 commentaires:

  1. coucou

    quel blog bien écrit.. et en plus les photos sont'achement belles, ça fait plaisir ; parce que question grandes orgues ou palmiers, sur la RN3 de Bondy ( avec un "y", pour M Berthet, ) , bof ...Bonne fin de voyage à tous et encore bravo pour ce joli carnet de voyage en ligne..H Cumin

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  2. Par contre, nous, on n'essuie pas d'averses cette semain ( nana nère !!) no cats and dogs ..Mme Party vous expliquera.

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